Il y a du vent dans les voiles ce matin. Météofrance avait déclenché l’alerte orange pour la tempête. Après une grève la semaine passée à l'aéroport, est ce que nous allons bien pouvoir décoller ?
Notre taxi est bien là mais un ralentissement nous bloque sur la bretelle de l’autoroute qui mène à Orly. Pas de chance, un accident de voiture un dimanche matin à 5h 30? L’attente … petite avancée sur petite avancée, heureusement nous avions un peu d’avance et la petite allure devrait nous permettre d’arriver dans les temps.
Un peuplier s’est cassé et barre la route. Les voitures s'écoulent sur une seule file. Mais alors, si les arbres se couchent sur la route, est ce que les avions décollent ? Le doute s'installe dans la voiture.
Ouf! la première hôtesse qui ouvre la voie vers l’enregistrement nous confirme que c’est bon ! Par contre l’avion de Toulouse lui ne décollera pas, l’ouest de la France est inaccessible.
Le suspens va se prolonger quand même, les portes de la soute sont mal placées par rapport au vent. Les avions sont fragiles, nous devrons changer de quai d’embarquement pour pouvoir partir sans trop de retard. Compte tenu de ce qui s'est passé dans l'ouest de la France ce jour là, nous avons eu beaucoup de chance.
Au dessus des nuages, le soleil brille fort, il est bas à la fin février. Nous avons vu peu de choses, les trous des nuages étaient rares, mais Clément a repéré Audrey Tautou dans l’avion. Il nous semble qu’elle pourrait se payer mieux qu’EasyJet, mais sait on jamais !
Je n'en mène pas large comme on dit familièrement.
"Nous avons un petit problème" nous annonce une hôtesse après une grosse bourrasque. Il ne nous manquait plus que ça ...qu'est ce qu'il se passe? un problème de quoi?
Un problème de monnaie!!! pour ceux qui souhaitent acheter des produits chics mais moins chers!
Nous sommes chahutés dans le car par la conduite latine.
Mais l’herbe est ici d’un vert tendre, les pins vert foncé, les lauriers sont là même s’ils n’ont pas de fleurs et les buissons déjà jaunes. Le printemps est là.
Quand nous descendons du car, nous sommes tous les 4 un peu vaseux. Nous avons quitté Paris plongé dans le noir et le silence. Nous débarquons dans la lumière et le bruit.
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